lundi 17 novembre 2014

On parle de nous dans la presse argentine !

4 commentaires:
Vous vous souvenez de Mariano, le cycliste aux 160 000 kms, que nous avons croisé à Tupiza puis à Humahuaca, et qui nous a donné de précieux conseils sur notre itinéraire ?
 
Et bien il se trouve que Mariano écrit régulièrement des articles dans un mensuel argentin dédié au cyclisme : Biciclub. Notre aventure lui a plu, il nous a interviewés, et voilà que les Bisons se retrouvent en double-page dans le Biciclub du mois de Novembre !

dimanche 9 novembre 2014

Epuyen – Trevelin : un petit air de Koh-Lanta !

3 commentaires:
Au sympathique camping d’Epuyen, notre départ a été légèrement différé à cause d’une formidable découverte : des morilles ! Dans le champ à côté de notre tente, alors que nous étions sur le point de partir, c’est Julien qui a commencé à en trouver quelques-unes, puis toute la famille s’est mise à la recherche du fameux champignon conique. Pour la première fois de sa vie, Virginie a réussi à trouver un champignon ; malgré tout, elle a fini bonne dernière du concours, puisque même Augustin a réussi à en trouver plus qu’elle !
 
Une fois la cueillette terminée, nous avons salué notre hôte Arnaud, un garçon charmant et attachant, qui a pris le temps de nous faire découvrir la propriété et avec qui nous avons beaucoup apprécié de discuter. Une petite photo souvenir, et zou, en route ! Pendant 2 jours, nous avons roulé au milieu de la pampa et de gigantesques champs bien verts, où les vaches broutaient sans-doute la meilleure herbe du monde. Il paraît que nous sommes passés tout près du ranch de Florent Pagny…
 
Le deuxième soir, au cœur du parc national « Los Alerces », nous nous sommes installés dans un camping fermé (le passage de nos vélos et remorques par-dessus la barrière a été toute une aventure…) et nous nous sommes régalés de délicieuses pâtes aux morilles, mmm !
 
Puis, vers 20h, la pluie a commencé à tomber. Toute la nuit il a plu… Le matin, la tente commençait à prendre l’eau, aïe, il était urgent de démonter ! Etant donné qu’il n’y avait aucun espoir d’éclaircie, que la piste que nous devions emprunter était difficile et très boueuse, et qu’il n’y avait pas d’hébergement avant au moins 60 kms, nous avons sagement décidé de ne pas quitter notre camping fermé. Nous avons réinstallé le campement à l’abri, au niveau des sanitaires, et là, a commencé la journée la plus longue de notre voyage… Il faisait 6°C, il pleuvait des cordes et nos seules lectures disponibles étaient « Madame Chance et les lutins » et « Perlin, le journal des enfants curieux de Dieu », donné par Sophie... Pour ne rien arranger, nous étions assez inquiets, car le parc national était en plan de vigilance « Hanta-virus » : des rats, en anormale surpopulation, envahissaient le parc et étaient a priori porteurs du virus… Il fallait donc prendre un certain nombre de précautions : jamais les enfants ne se sont autant lavé les mains ! Pendant que Virginie comptait et recomptait les vivres disponibles pour savoir combien de temps nous pouvions encore manger, Julien lui lançait un fil à pêche dans le lac et essayait de trouver cartons et bois secs pour démarrer un feu. Deux miracles se sont alors produits : 1- le feu a démarré, 2 – au bout de l’hameçon, une truite de 40 cm était accrochée !!
 
Il a encore plu une bonne partie de la nuit, et le lendemain matin, quelques éclaircies nous ont permis de démonter la tente et de repartir sur la route. Le soir, grâce à un ingénieux système de broche en bois fabriqué par Julien, nous avons pu faire cuire la truite au feu de bois. Délicieux ! Augustin a adoré, et depuis il essaie de faire comme papa, il prend un grand bâton, le trempe dans l’eau des rivières ou des lacs et dit « Ai faim moi, pêcher la truite moi ».
 
Nous sommes maintenant installés dans un vrai camping à Trevelin. Il fait beau, c’est agréable. Cet après-midi, nous prévoyons d’aller boire le thé gallois, spécialité de la ville. Plus qu’un ou deux jours en Argentine, et ensuite à nous le Chili !
 





lundi 3 novembre 2014

Bariloche – Epuyen : lorsque les problèmes techniques se mêlent au mauvais temps…

4 commentaires:
Nous avons quitté Bariloche sous un ciel très couvert et menaçant. Nous avons commencé par longer le lac Nahuel Huapi, puis nous sommes passés au pied de « Cerro Catedral », la plus grande station de ski d’Amérique du sud (tout est relatif, cela doit être à peine plus grand que Chamrousse…) Nous avons roulé au milieu de lacs et forêts, puis nous sommes arrivés au hameau nommé Villa Mascardi. Nous avons décidé de passer la nuit dans ce village, et c’est au poste de police que nous sommes allés demander un petit bout de pelouse pour planter la tente. Alfredo, policier de garde, s’est tout d’abord montré plutôt froid et méfiant. Puis, au fil des discussions, il a fini par accepter que nous campions sur son terrain. Ouf ! De toute manière nous ne pouvions pas aller bien plus loin, puisque 10 mètres avant le poste de police, le pédalier du tandem s’est bloqué, Julien ne pouvait plus du tout rouler !
 
La nuit fut fraiche et reposante. Mais quelle ne fut pas notre surprise lorsqu’au petit matin nous avons mis le nez dehors : quelques centimètres de neige recouvraient notre tente et toute la campagne environnante. Waouh !!! Les enfants étaient fous de joie !
 
Pour Julien la première mission du jour fut de trouver une solution à notre problème de pédalier. Impossible de réparer sur place. C’est donc escorté d’Alfredo, qu’il est allé sur le bord de la route pour arrêter des voitures. Assez rapidement, un 4x4 a proposé de nous emmener à El Bolson, petite ville située 90 kms plus au sud. Et incroyable coïncidence, le beau-frère du conducteur tenait le plus grand magasin de vélo de la ville ! Marché conclu, Manolo avait une petite course à faire, et promettait de revenir nous chercher vers 12h.
 
La ponctualité n’est vraiment pas le point fort des argentins. Nous avons pu le constater : Manolo est bien venu nous chercher, oui, mais pas à 12h, à 17h… En attendant, nous avons fait des batailles de boules de neige et de beaux bonhommes de neige. Ensuite, Alfredo nous a invités à nous réchauffer et à boire le traditionnel maté dans son petit poste de police. Nous avons squatté tous les radiateurs pour faire sécher vêtements, tente et autres chaussures. Puis nous avons mangé avec Alfredo. Sur la télé du poste de police, nous avons tous ensemble regardé Dumbo, les bisounours et Dora l’exploratrice. Alfredo était ravi ! Nous avons pris le goûter et avons beaucoup discuté. Bref, nous avons passé la journée avec ce discret et tout gentil policier. Il avait une vie plutôt tranquille dans ce petit village. En tout et pour tout, un appel téléphonique en 6 heures ! De toute manière, ses moyens étaient limités puisqu’il n’avait même pas de véhicule pour se déplacer en cas d’urgence…
 
Enfin Manolo est arrivé. En deux temps trois mouvements, tout notre barda était chargé dans le 4x4. Manolo nous a laissés au magasin de vélo de son beau-frère, et 2 heures après, le tandem était réparé.
 
Le lendemain, nous avons pu repartir sur les routes du sud. Le temps était toujours aussi mauvais : froid, pas de soleil, vent du sud et fréquentes averses. Et pour couronner le tout, nous nous sommes aperçus au bout de 10 kms qu’un amortisseur de la remorque des enfants était cassé ! Ah, scoumoune, quand tu nous tiens ! Nous avons tout-de-même continué l’étape jusqu’au tout petit village d’Epuyen. Là, le destin nous a amenés au « Refugio del lago », un camping tenu par un couple de français, Jacques et Sophie. Jacques et Sophie sont respectivement guide de haute montagne et monitrice de ski. Ils sont originaires de Grenoble, et se sont installés en Argentine il y a plus de 30 ans. Leur neveu Arnaud les a rejoints pour travailler au camping pendant la saison d’été. Le « refugio del lago » est un véritable paradis pour les amoureux de la nature : lac, rivière, moutons, chèvres, vaches, juments, poules, arbres fruitiers, potager, bref, l’endroit idéal pour faire une petite halte purifiante.
 
Dans le village d’Epuyen, un sympathique artisan a accepté de nous fabriquer sur mesure une pièce copie conforme à l’amortisseur cassé. Pourvu que cela tienne !
 
C’est donc en croisant les doigts que nous repartirons demain sur la route. On aimerait bien que le soleil revienne et que les ennuis cessent ! Ca suffit la scoumoune, on a eu notre dose de malchance ces 10 derniers jours !


 

 

jeudi 30 octobre 2014

Junin de los Andes – Bariloche : la nature est belle… mais qu’est-ce qu’elle est dure !

3 commentaires:
Finalement notre halte à Junin de los Andes fut un peu plus longue que prévue : Augustin a à son tour contracté le virus de la gastro, et nous avons préféré rester un jour de plus au camping de Junin pour gérer les vomissements et autres désagréments…
 
Nous avons ensuite pris la route de San Martin de los Andes. Entre Junin et San Martin, la circulation était assez dense, mais la route et les paysages étaient agréables. En arrivant à San Martin, drôle de coïncidence, nous avons croisé Eduardo, un argentin avec qui nous avions bivouaqué près de Zapala. Eduardo, habitant de San Martin, nous a invités à passer la nuit chez lui, mais de peur de gêner, nous avons préféré décliner l’invitation. C’était étonnant de recroiser par hasard Eduardo. Mais encore plus étonnante fut la deuxième surprise de la journée : en descendant les rues de San Martin, nous nous sommes fait héler par un grand type avec des dreads et un maillot de foot argentin : non, incroyable, Loïc !! Le cycliste français avec qui nous avions bivouaqué 2 mois plus tôt en Bolivie. A Uyuni, aucun de nous ne pensait aller en Patagonie argentine ; depuis Uyuni, nous avons suivi des parcours très différents (Loïc a parcouru 2 fois plus de kms que nous…) ; et le hasard a fait que nous nous sommes retrouvés à San Martin de los Andes… Nous nous sommes installés dans un très joli camping, bien herbeux, avec vue panoramique sur le lac, et nous avons passé une agréable soirée en compagnie de Loïc et d’un couple argentin (Valeria et Franco) en voyage depuis plusieurs années.
 
Le lendemain matin, nous nous sommes élancés sur la fameuse « ruta de los 7 lagos » : 110 kms de route zigzagant au milieu de forêts et de lacs, avec de superbes sommets enneigés en toile de fond. Les paysages avaient un petit air de nos Alpes, de notre lac d’Annecy et de notre lac du Bourget, en plus sauvage. C’était vraiment très beau. Les enfants ont fait trempette dans les lacs : téméraires, ils se sont élancés plein d’entrain en couche et en culotte, mais finalement ils n’ont pas réussi à passer le cap des chevilles !
 
Un peu avant Villa La Angostura, l’ambiance a complètement changé : le froid et la pluie ont remplacé la douceur et le soleil. Ah enfin nous allions pouvoir tester notre matériel de pluie ! C’était la première fois depuis le début de notre voyage que nous allions rouler sous la pluie. Il s’est avéré que pédaler sous la pluie n’était pas le plus difficile ; le plus compliqué était de trouver des endroits à l’abri pour faire les pauses, et le plus terrible était, lorsque nous étions bien à l’abri, de regarder la pluie tomber averse et de se dire « Bon, il faut repartir… » C’est dans cette ambiance que nous avons croisé un Azerbaïdjanais à vélo : il pleuvait des cordes, il avait le vent de face, il était équipé d’une misérable cape de pluie qui volait au vent et de petites chaussures type Converse complètement trempées. Mais il avait aussi le sourire jusqu’aux oreilles, il était heureux. Etonnant ce garçon : en fait, il était parti pour faire le chemin de St Jacques de Compostelle, et finalement il s’est retrouvé au Sénégal, puis en Amérique du Sud. Cette rencontre nous a fait relativiser : allez, arrêtons de nous plaindre avec nos sacoches étanches, nos supers guêtres et nos gore-tex, roulons !
 
Notre première galère arriva à Dina Huapi. Il faisait froid, il pleuvait, nous commencions à être bien fatigués, nous voulions établir notre bivouac dans cette petite ville. Il n’y avait malheureusement pas de camping ; qu’à cela ne tienne, nous allions trouver un petit endroit tranquille pour planter la tente. La police nous a refusé l’accès à un parc et nous a expliqué qu’un arrêté municipal interdisait tout campement dans la ville. Deux habitants n’ont pas accepté de nous prêter un bout de leur jardin, une association n’a pas voulu qu’on s’installe près de leur salle des fêtes, les pompiers n’ont pas pu nous héberger… Pour la première fois depuis le début de notre voyage, nous nous sommes sentis rejetés. Il fallait se faire une raison, nous étions désormais dans une région riche et moderne, avec tout ce que cela comporte de négatif : l’indifférence des gens vis-à-vis des autres, la méfiance par rapport à ceux qui sont « différents », l’absence du sens de l’hospitalité. Ah ! Comme elle était loin notre Bolivie accueillante et chaleureuse ! Nous avons encore cherché un endroit à l’abri des regards pour nous installer, mais le froid, la pluie et le vent étaient de plus en plus menaçants, nous avons donc choisi de nous rendre à l’hôtel. Cette nuit a fait du mal à notre portefeuille, mais il faut le reconnaître, comme il était bon de se mettre au chaud, de se doucher et de se faire une petite soirée plateau repas devant la télé avec les enfants !
 
Cette soirée a aussi été l’occasion de se renseigner sur la météo : pour les 2 jours à venir, la pluie, le froid et le vent allaient être de plus en plus forts. Même la neige prévoyait d’être au rendez-vous. Le conseil familial a donc décidé de stopper le vélo et le camping pendant quelques jours et d’aller se mettre à l’abri dans une petite auberge de Bariloche. Le lendemain, il a tout de même fallu rejoindre la ville de Bariloche : 1h45 pour faire 13 kms ! Le vent était violent, la pluie était glaciale, aïe, aïe, dur, dur !
 
Bariloche est une grande ville chic et touristique, elle est située au bord d’un lac au milieu des montagnes. C’est très chouette. Nous sommes logés au « Home hostel », une petite auberge de jeunesse très sympa dans le centre-ville. Nous profitons de ces jours de repos pour faire quelques réparations (tente, sacoches, vêtements), pour jouer avec les enfants et pour faire des balades sous la neige. Nous disposons d’une grande cuisine commune, l’occasion de nous préparer de bons petits plats et d’organiser de belles soirées crêpes !
 
Le départ vers le sud est prévu pour demain, si la météo le veut bien…



 




mercredi 22 octobre 2014

Zapala – Junin de los Andes : que d’émotions !

1 commentaire:
Tout d’abord, merci à tous pour vos messages d’anniversaire. Pour ses 25 ans (à peu près… c’est comme les indications kilométriques en Argentine, on n’est pas à 15 kms près…), Virginie a eu droit à un bon repas, une excellente bouteille de vin, un beau gâteau et un joli petit cadeau. Malheureusement, Julien est tombé malade quelques heures avant le repas (virus de gastro-entérite a priori), et la soirée a été quelque peu gâchée…
 
Une fois Julien remis sur pieds, nous sommes repartis sur nos vélos en direction de Junin de los Andes. Pour rejoindre cette bourgade touristique, nous avons choisi de passer par une petite route de montagne, beaucoup plus jolie et tranquille que la route directe, monotone et ennuyeuse.
 
Les deux premières journées se sont plutôt bien passées ; le temps était assez venteux, le ciel plutôt couvert, mais la route et les paysages étaient agréables. C’est la deuxième nuit que les difficultés ont commencé... Nous avions installé le campement dans un endroit tout mignon tout plein : dans l’herbe, au bord d’un petit ruisseau, au milieu des vaches, des béliers et des chevaux, bref, le bivouac parfait ! Parfait jusqu’au moment où le vent s’est levé… Ce n’est pas un mythe, quand le vent souffle en Patagonie, il ne fait pas semblant, il souffle fort, très fort ! Pendant toute la nuit, des rafales de 80 à 100 km/hr ont maltraité notre tente. Difficile pour nous de fermer l’œil… Lise s’est réveillée à plusieurs reprises, la situation l’amusait. Quant à Augustin, il a ronflé non-stop de 21h à 7h du matin. Nous pensions que le vent allait se calmer avec le lever du soleil ; pas du tout, au petit matin il était littéralement déchaîné ! Les arceaux de la tente se pliaient jusqu’à toucher le sol ! D’ailleurs la tente n’est pas sortie indemne de cette histoire, quelques arceaux resteront définitivement tordus et fragilisés. Dommage que nous n’ayons pas de photos et vidéos de l’épisode « pliage de la tente », c’était épique !
 
Une fois tout notre barda rentré dans les remorques, il a fallu reprendre la route. Nous avons réussi à faire 900 mètres, la majorité en marchant, car le vent nous faisait tomber de nos vélos. Il n’était pas raisonnable de continuer ainsi, d’autant plus que nous savions qu’il n’y avait pas de village avant 50 kms. Nous avons donc essayé de faire du stop. Mais le peu de véhicules qui passaient étaient soit trop petits, soit déjà bien chargés. En plus du vent, il faisait froid ; de temps en temps tombaient des petits flocons de neige, ou plutôt de glace. Les enfants étaient cloitrés dans leur remorque. Virginie tentait de s’abriter dans une vieille carcasse de voiture abandonnée. Et Julien, tel un héros, affrontait les éléments et arrêtait les voitures. Au bout de 2 heures d’attente, notre sauveur est arrivé : il s’appelait Juan. Juan n’allait pas bien loin, juste chez lui, 3 kms plus loin. Mais tant pis, c’était toujours mieux que de rester au froid. Nous avons chargé les vélos dans son 4x4 et nous sommes allés jusqu’à la ferme de Juan, où il vivait avec sa mère, sa sœur et un ouvrier. Il nous a prêté une petite pièce, où chauffait un bon poêle à bois. Là-bas, nous avons pu manger, nous réchauffer, nous reposer et réfléchir à la suite. Dans l’après-midi, le vent s’est calmé, mais nous n’avions pas le goût à reprendre les vélos. Alors Juan nous a emmenés sur la route, dans le but d’essayer de monter dans le seul bus de la journée. Il était vraiment adorable ce Juan, un bon gars, une bonne pâte comme on dit. La chance a tourné en notre faveur, puisque très rapidement un 4x4 vide est passé, spontanément il s’est arrêté et nous a proposé de nous emmener dans le village d’Aluminé, 65 kms plus loin. Super, impeccable. Nous avons ainsi fait la connaissance de Paula et Eduardo, un couple de gauchos argentins, très gentils et serviables.
 
Après une bonne nuit de repos sur une aire de camping d’Aluminé, nous avons repris la route en direction de Junin. 110 kms de piste, le long de la superbe rivière Aluminé, au milieu des pins et autres arbres de la région, c’était vraiment très chouette. Le vent était encore présent, mais beaucoup moins fort, et surtout il était dans notre dos !
 
Bon, tout n’était pas parfait pour autant : après le vent, c’est Lise qui nous a causé de petits soucis. Le premier soir, la pauvre a souffert d’une otite carabinée. Heureusement, notre trousse à pharmacie bien remplie nous a permis de la soigner rapidement. Et la nuit suivante, c’est le virus de la gastro qui s’est attaqué à elle : vomissements à répétition dans la tente, un vrai bonheur ! Vêtements, matelas et duvets s’en souviennent encore ! Julien tentait de gérer la situation à l’intérieur de la tente, alors que Virginie faisait des lessives dans la rivière glacée, à la lumière de sa frontale !
 
Aujourd’hui nous sommes à Junin de los Andes, dans un camping très agréable. Il fait beau, la ville est plaisante. L’endroit idéal pour nous remettre de toutes nos émotions !