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lundi 17 novembre 2014

Trevelin – Puyuhuapi : enfin sur la « carretera austral »

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Trevelin a été fondée il y a une centaine d’années par une poignée de familles galloises ; les traditions galloises sont donc encore très présentes dans cette petite ville. Comme prévu, le dernier après-midi à l’heure du goûter, nous sommes allés boire le thé et déguster de délicieux gâteaux, dont la fameuse « torta negra », sorte de pudding aux fruits secs. Nous n’en avons pas laissé une miette !
 
Puis l’heure de prendre la route est arrivée. Pour notre dernière étape en Argentine, le vent (de face bien-sûr !) ne nous a pas épargnés. Mais grâce à lui, nous avons pu faire de bonnes parties de cerf-volant le soir sur notre lieu de bivouac. Lise et Augustin étaient fous de joie !
 
Le lendemain, nous avons sans difficulté passé la frontière au petit poste de douane de Futaleufu. Au Chili, il est interdit de faire rentrer tout produit d’origine animale ou végétale (fruits, légumes, miel, lait, charcuterie, fromage, mais aussi plumes d’oiseau, bouts de bois, etc…) Avec nos deux affreux loulous, passionnés par la collection de cailloux, fleurs, feuilles, plumes, et autres bricoles ramassées sur le bord de la route, nous n’étions pas bien confiants au moment du contrôle des douanes… Nous ne savons pas par quel miracle, seule une sacoche a été fouillée, et nous avons eu sans problème le feu vert pour passer au Chili. Yahoo, bienvenido a Chile !
 
On nous avait dit que la partie chilienne de la Patagonie était beaucoup moins ventée mais beaucoup plus humide que la partie argentine. Effectivement, nous l’avons constaté dès le premier jour, où nous avons été accueillis par quelques petites averses de pluie fine, somme toute pas trop gênantes.
 
Pour notre première nuit au Chili, nous nous sommes arrêtés dans un petit camping au bord du lac Laconao. Un vrai paradis ! Le propriétaire, un passionné du travail du bois, avait fabriqué un tas d’objets en bois : un ponton avec tables intégrées, un bar flottant, des balançoires, une chaise longue, un pédalo, etc. Il était d’ailleurs en train de construire une auberge ; tout était fait de sa main : de la charpente au plancher, en passant par l’escalier, les lits, les sièges et les tables. Un travail de fou, et d’artiste aussi ! Comme d’habitude depuis le début de notre périple en Patagonie, nous étions seuls dans le camping, basse saison oblige. Nous avons pu bénéficier d’un petit refuge, avec eau courante et cheminée, idéal ! Idéal pour faire cuire la truite fraichement pêchée par Julien (seulement 30 cm cette fois-ci…) De la truite au dîner, c’est que ça commençait à devenir une habitude !
 
Nous avons continué notre chemin sur une jolie piste, au milieu des montagnes, de la verdure, des rivières et des vaches. Très jolie, mais très vallonnée aussi, aïe, aïe, aïe les cuisses !
 
Après un bivouac dans le jardin d’une maison (avec accès aux toilettes, au garage et à l’électricité), nous sommes arrivés sur la « carretera austral », la fameuse. Cette piste de 1200 kms, reliant Puerto Montt au nord à Villa O’Higgins au sud, a été construite dans les années 80 à l’initiative d'Augusto Pinochet. Elle est devenue une classique du cyclotourisme, de par ses magnifiques paysages et son côté sauvage.
 
Jusqu’à aujourd’hui, nous avons roulé 3 jours sur la carretera, et il faut avouer que nous avons été un peu déçus. La météo n’était pas favorable : même s’il ne pleuvait pas des cordes, de gros nuages bas nous empêchaient d’apprécier les paysages. Et puis il y avait les travaux… Depuis quelques années, un projet a été lancé pour asphalter la carretera austral. C’est impressionnant, des milliers d’ingénieurs et ouvriers travaillent 7 jours sur 7 sur ce projet : il y a ceux qui posent la dynamite pour élargir la route, ceux qui évacuent d’énormes blocs de pierre, ceux qui reconstruisent les ponts (il y en a des dizaines, voire des centaines !), ceux qui tassent la première couche de gravier, ceux qui coulent le bitume, sans oublier ceux qui font la circulation, les chauffeurs de bus qui acheminent matins midis et soirs les ouvriers sur le terrain, etc. C’est tout simplement pharaonique ! Mais pour nous c’est tout simplement catastrophique : le va-et-vient permanent des engins de chantier, la végétation cassée au bord de la route et le mauvais état de la piste ne nous ont pas permis d’apprécier la mythique carretera austral à sa juste valeur… Dommage, il aurait fallu venir 3 ans plus tôt !
 
Nous sommes arrivés à Puyuhuapi, petit village à influence allemande, au bord d’un fjord. Nous sommes bien installés dans un camping rustique et sans charme, mais pratique (abri pour la tente, cuisine avec poêle à bois, wi-fi). Encore une fois, nous allons rester ici le temps que les grosses pluies passent, puis nous repartirons vers le sud. Il faudra jongler avec les horaires, car pour ne rien arranger à notre allure d’escargot, nous avons appris que certains tronçons de la piste seront fermés tous les jours de 13h à 17h…
 










On parle de nous dans la presse argentine !

4 commentaires:
Vous vous souvenez de Mariano, le cycliste aux 160 000 kms, que nous avons croisé à Tupiza puis à Humahuaca, et qui nous a donné de précieux conseils sur notre itinéraire ?
 
Et bien il se trouve que Mariano écrit régulièrement des articles dans un mensuel argentin dédié au cyclisme : Biciclub. Notre aventure lui a plu, il nous a interviewés, et voilà que les Bisons se retrouvent en double-page dans le Biciclub du mois de Novembre !

dimanche 9 novembre 2014

Epuyen – Trevelin : un petit air de Koh-Lanta !

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Au sympathique camping d’Epuyen, notre départ a été légèrement différé à cause d’une formidable découverte : des morilles ! Dans le champ à côté de notre tente, alors que nous étions sur le point de partir, c’est Julien qui a commencé à en trouver quelques-unes, puis toute la famille s’est mise à la recherche du fameux champignon conique. Pour la première fois de sa vie, Virginie a réussi à trouver un champignon ; malgré tout, elle a fini bonne dernière du concours, puisque même Augustin a réussi à en trouver plus qu’elle !
 
Une fois la cueillette terminée, nous avons salué notre hôte Arnaud, un garçon charmant et attachant, qui a pris le temps de nous faire découvrir la propriété et avec qui nous avons beaucoup apprécié de discuter. Une petite photo souvenir, et zou, en route ! Pendant 2 jours, nous avons roulé au milieu de la pampa et de gigantesques champs bien verts, où les vaches broutaient sans-doute la meilleure herbe du monde. Il paraît que nous sommes passés tout près du ranch de Florent Pagny…
 
Le deuxième soir, au cœur du parc national « Los Alerces », nous nous sommes installés dans un camping fermé (le passage de nos vélos et remorques par-dessus la barrière a été toute une aventure…) et nous nous sommes régalés de délicieuses pâtes aux morilles, mmm !
 
Puis, vers 20h, la pluie a commencé à tomber. Toute la nuit il a plu… Le matin, la tente commençait à prendre l’eau, aïe, il était urgent de démonter ! Etant donné qu’il n’y avait aucun espoir d’éclaircie, que la piste que nous devions emprunter était difficile et très boueuse, et qu’il n’y avait pas d’hébergement avant au moins 60 kms, nous avons sagement décidé de ne pas quitter notre camping fermé. Nous avons réinstallé le campement à l’abri, au niveau des sanitaires, et là, a commencé la journée la plus longue de notre voyage… Il faisait 6°C, il pleuvait des cordes et nos seules lectures disponibles étaient « Madame Chance et les lutins » et « Perlin, le journal des enfants curieux de Dieu », donné par Sophie... Pour ne rien arranger, nous étions assez inquiets, car le parc national était en plan de vigilance « Hanta-virus » : des rats, en anormale surpopulation, envahissaient le parc et étaient a priori porteurs du virus… Il fallait donc prendre un certain nombre de précautions : jamais les enfants ne se sont autant lavé les mains ! Pendant que Virginie comptait et recomptait les vivres disponibles pour savoir combien de temps nous pouvions encore manger, Julien lui lançait un fil à pêche dans le lac et essayait de trouver cartons et bois secs pour démarrer un feu. Deux miracles se sont alors produits : 1- le feu a démarré, 2 – au bout de l’hameçon, une truite de 40 cm était accrochée !!
 
Il a encore plu une bonne partie de la nuit, et le lendemain matin, quelques éclaircies nous ont permis de démonter la tente et de repartir sur la route. Le soir, grâce à un ingénieux système de broche en bois fabriqué par Julien, nous avons pu faire cuire la truite au feu de bois. Délicieux ! Augustin a adoré, et depuis il essaie de faire comme papa, il prend un grand bâton, le trempe dans l’eau des rivières ou des lacs et dit « Ai faim moi, pêcher la truite moi ».
 
Nous sommes maintenant installés dans un vrai camping à Trevelin. Il fait beau, c’est agréable. Cet après-midi, nous prévoyons d’aller boire le thé gallois, spécialité de la ville. Plus qu’un ou deux jours en Argentine, et ensuite à nous le Chili !
 





lundi 3 novembre 2014

Bariloche – Epuyen : lorsque les problèmes techniques se mêlent au mauvais temps…

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Nous avons quitté Bariloche sous un ciel très couvert et menaçant. Nous avons commencé par longer le lac Nahuel Huapi, puis nous sommes passés au pied de « Cerro Catedral », la plus grande station de ski d’Amérique du sud (tout est relatif, cela doit être à peine plus grand que Chamrousse…) Nous avons roulé au milieu de lacs et forêts, puis nous sommes arrivés au hameau nommé Villa Mascardi. Nous avons décidé de passer la nuit dans ce village, et c’est au poste de police que nous sommes allés demander un petit bout de pelouse pour planter la tente. Alfredo, policier de garde, s’est tout d’abord montré plutôt froid et méfiant. Puis, au fil des discussions, il a fini par accepter que nous campions sur son terrain. Ouf ! De toute manière nous ne pouvions pas aller bien plus loin, puisque 10 mètres avant le poste de police, le pédalier du tandem s’est bloqué, Julien ne pouvait plus du tout rouler !
 
La nuit fut fraiche et reposante. Mais quelle ne fut pas notre surprise lorsqu’au petit matin nous avons mis le nez dehors : quelques centimètres de neige recouvraient notre tente et toute la campagne environnante. Waouh !!! Les enfants étaient fous de joie !
 
Pour Julien la première mission du jour fut de trouver une solution à notre problème de pédalier. Impossible de réparer sur place. C’est donc escorté d’Alfredo, qu’il est allé sur le bord de la route pour arrêter des voitures. Assez rapidement, un 4x4 a proposé de nous emmener à El Bolson, petite ville située 90 kms plus au sud. Et incroyable coïncidence, le beau-frère du conducteur tenait le plus grand magasin de vélo de la ville ! Marché conclu, Manolo avait une petite course à faire, et promettait de revenir nous chercher vers 12h.
 
La ponctualité n’est vraiment pas le point fort des argentins. Nous avons pu le constater : Manolo est bien venu nous chercher, oui, mais pas à 12h, à 17h… En attendant, nous avons fait des batailles de boules de neige et de beaux bonhommes de neige. Ensuite, Alfredo nous a invités à nous réchauffer et à boire le traditionnel maté dans son petit poste de police. Nous avons squatté tous les radiateurs pour faire sécher vêtements, tente et autres chaussures. Puis nous avons mangé avec Alfredo. Sur la télé du poste de police, nous avons tous ensemble regardé Dumbo, les bisounours et Dora l’exploratrice. Alfredo était ravi ! Nous avons pris le goûter et avons beaucoup discuté. Bref, nous avons passé la journée avec ce discret et tout gentil policier. Il avait une vie plutôt tranquille dans ce petit village. En tout et pour tout, un appel téléphonique en 6 heures ! De toute manière, ses moyens étaient limités puisqu’il n’avait même pas de véhicule pour se déplacer en cas d’urgence…
 
Enfin Manolo est arrivé. En deux temps trois mouvements, tout notre barda était chargé dans le 4x4. Manolo nous a laissés au magasin de vélo de son beau-frère, et 2 heures après, le tandem était réparé.
 
Le lendemain, nous avons pu repartir sur les routes du sud. Le temps était toujours aussi mauvais : froid, pas de soleil, vent du sud et fréquentes averses. Et pour couronner le tout, nous nous sommes aperçus au bout de 10 kms qu’un amortisseur de la remorque des enfants était cassé ! Ah, scoumoune, quand tu nous tiens ! Nous avons tout-de-même continué l’étape jusqu’au tout petit village d’Epuyen. Là, le destin nous a amenés au « Refugio del lago », un camping tenu par un couple de français, Jacques et Sophie. Jacques et Sophie sont respectivement guide de haute montagne et monitrice de ski. Ils sont originaires de Grenoble, et se sont installés en Argentine il y a plus de 30 ans. Leur neveu Arnaud les a rejoints pour travailler au camping pendant la saison d’été. Le « refugio del lago » est un véritable paradis pour les amoureux de la nature : lac, rivière, moutons, chèvres, vaches, juments, poules, arbres fruitiers, potager, bref, l’endroit idéal pour faire une petite halte purifiante.
 
Dans le village d’Epuyen, un sympathique artisan a accepté de nous fabriquer sur mesure une pièce copie conforme à l’amortisseur cassé. Pourvu que cela tienne !
 
C’est donc en croisant les doigts que nous repartirons demain sur la route. On aimerait bien que le soleil revienne et que les ennuis cessent ! Ca suffit la scoumoune, on a eu notre dose de malchance ces 10 derniers jours !


 

 

jeudi 30 octobre 2014

Junin de los Andes – Bariloche : la nature est belle… mais qu’est-ce qu’elle est dure !

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Finalement notre halte à Junin de los Andes fut un peu plus longue que prévue : Augustin a à son tour contracté le virus de la gastro, et nous avons préféré rester un jour de plus au camping de Junin pour gérer les vomissements et autres désagréments…
 
Nous avons ensuite pris la route de San Martin de los Andes. Entre Junin et San Martin, la circulation était assez dense, mais la route et les paysages étaient agréables. En arrivant à San Martin, drôle de coïncidence, nous avons croisé Eduardo, un argentin avec qui nous avions bivouaqué près de Zapala. Eduardo, habitant de San Martin, nous a invités à passer la nuit chez lui, mais de peur de gêner, nous avons préféré décliner l’invitation. C’était étonnant de recroiser par hasard Eduardo. Mais encore plus étonnante fut la deuxième surprise de la journée : en descendant les rues de San Martin, nous nous sommes fait héler par un grand type avec des dreads et un maillot de foot argentin : non, incroyable, Loïc !! Le cycliste français avec qui nous avions bivouaqué 2 mois plus tôt en Bolivie. A Uyuni, aucun de nous ne pensait aller en Patagonie argentine ; depuis Uyuni, nous avons suivi des parcours très différents (Loïc a parcouru 2 fois plus de kms que nous…) ; et le hasard a fait que nous nous sommes retrouvés à San Martin de los Andes… Nous nous sommes installés dans un très joli camping, bien herbeux, avec vue panoramique sur le lac, et nous avons passé une agréable soirée en compagnie de Loïc et d’un couple argentin (Valeria et Franco) en voyage depuis plusieurs années.
 
Le lendemain matin, nous nous sommes élancés sur la fameuse « ruta de los 7 lagos » : 110 kms de route zigzagant au milieu de forêts et de lacs, avec de superbes sommets enneigés en toile de fond. Les paysages avaient un petit air de nos Alpes, de notre lac d’Annecy et de notre lac du Bourget, en plus sauvage. C’était vraiment très beau. Les enfants ont fait trempette dans les lacs : téméraires, ils se sont élancés plein d’entrain en couche et en culotte, mais finalement ils n’ont pas réussi à passer le cap des chevilles !
 
Un peu avant Villa La Angostura, l’ambiance a complètement changé : le froid et la pluie ont remplacé la douceur et le soleil. Ah enfin nous allions pouvoir tester notre matériel de pluie ! C’était la première fois depuis le début de notre voyage que nous allions rouler sous la pluie. Il s’est avéré que pédaler sous la pluie n’était pas le plus difficile ; le plus compliqué était de trouver des endroits à l’abri pour faire les pauses, et le plus terrible était, lorsque nous étions bien à l’abri, de regarder la pluie tomber averse et de se dire « Bon, il faut repartir… » C’est dans cette ambiance que nous avons croisé un Azerbaïdjanais à vélo : il pleuvait des cordes, il avait le vent de face, il était équipé d’une misérable cape de pluie qui volait au vent et de petites chaussures type Converse complètement trempées. Mais il avait aussi le sourire jusqu’aux oreilles, il était heureux. Etonnant ce garçon : en fait, il était parti pour faire le chemin de St Jacques de Compostelle, et finalement il s’est retrouvé au Sénégal, puis en Amérique du Sud. Cette rencontre nous a fait relativiser : allez, arrêtons de nous plaindre avec nos sacoches étanches, nos supers guêtres et nos gore-tex, roulons !
 
Notre première galère arriva à Dina Huapi. Il faisait froid, il pleuvait, nous commencions à être bien fatigués, nous voulions établir notre bivouac dans cette petite ville. Il n’y avait malheureusement pas de camping ; qu’à cela ne tienne, nous allions trouver un petit endroit tranquille pour planter la tente. La police nous a refusé l’accès à un parc et nous a expliqué qu’un arrêté municipal interdisait tout campement dans la ville. Deux habitants n’ont pas accepté de nous prêter un bout de leur jardin, une association n’a pas voulu qu’on s’installe près de leur salle des fêtes, les pompiers n’ont pas pu nous héberger… Pour la première fois depuis le début de notre voyage, nous nous sommes sentis rejetés. Il fallait se faire une raison, nous étions désormais dans une région riche et moderne, avec tout ce que cela comporte de négatif : l’indifférence des gens vis-à-vis des autres, la méfiance par rapport à ceux qui sont « différents », l’absence du sens de l’hospitalité. Ah ! Comme elle était loin notre Bolivie accueillante et chaleureuse ! Nous avons encore cherché un endroit à l’abri des regards pour nous installer, mais le froid, la pluie et le vent étaient de plus en plus menaçants, nous avons donc choisi de nous rendre à l’hôtel. Cette nuit a fait du mal à notre portefeuille, mais il faut le reconnaître, comme il était bon de se mettre au chaud, de se doucher et de se faire une petite soirée plateau repas devant la télé avec les enfants !
 
Cette soirée a aussi été l’occasion de se renseigner sur la météo : pour les 2 jours à venir, la pluie, le froid et le vent allaient être de plus en plus forts. Même la neige prévoyait d’être au rendez-vous. Le conseil familial a donc décidé de stopper le vélo et le camping pendant quelques jours et d’aller se mettre à l’abri dans une petite auberge de Bariloche. Le lendemain, il a tout de même fallu rejoindre la ville de Bariloche : 1h45 pour faire 13 kms ! Le vent était violent, la pluie était glaciale, aïe, aïe, dur, dur !
 
Bariloche est une grande ville chic et touristique, elle est située au bord d’un lac au milieu des montagnes. C’est très chouette. Nous sommes logés au « Home hostel », une petite auberge de jeunesse très sympa dans le centre-ville. Nous profitons de ces jours de repos pour faire quelques réparations (tente, sacoches, vêtements), pour jouer avec les enfants et pour faire des balades sous la neige. Nous disposons d’une grande cuisine commune, l’occasion de nous préparer de bons petits plats et d’organiser de belles soirées crêpes !
 
Le départ vers le sud est prévu pour demain, si la météo le veut bien…