A
Cafayate, nous avons fait la rencontre de Thierry, Joëlle et Quentin, une
famille de haut-savoyards qui voyage aussi à vélo en Amérique du sud. Quentin
du haut de ses 10 ans est impressionnant : comme un grand il pédale sur
son propre vélo, aux côtés de ses parents. « D’accord, mon vélo ne pèse que 17
kgs, mais moi je n’en pèse que 24 ! » se plaisait-il à dire. Thierry,
Joëlle et Quentin se sont installés dans la même auberge-camping que nous. Du
coup, nous avons pu passer avec eux deux soirées fort agréables : apéros,
barbecues, torrontes et autres vins locaux… Malgré les différences d’âge, les
enfants se sont très bien entendus, d’ailleurs on se demande si Lise ne serait
pas tombée un peu amoureuse…
Près
de Cafayate, la vallée de « Las conchas » est très connue pour ses
paysages impressionnants et ses curieuses formations géologiques.
Malheureusement cette vallée ne se trouvait pas sur la suite de notre parcours.
Nous avons donc décidé de charger nos vélos dans un bus, de remonter la vallée
en bus sur une cinquantaine de kms, et de redescendre en vélo à Cafayate. Les
vélos n’étant pas chargés de bagages, cela a été l’occasion pour Virginie de conduire
le tandem, avec Lise derrière elle, et Augustin dans la remorque. Elle a pu se
rendre compte de la lourdeur de cette embarcation si spéciale : un grand
bravo à Julien qui la conduit tous les jours avec au moins 50 kgs de bagages en
plus !
Ensuite,
nous avons repris la route vers le sud. Nous avons roulé 260 kms jusqu’à Belén.
De grandes étapes assez monotones au milieu de zones arides, sous un soleil
brulant et parfois un bon vent de face. Nous avons fait trois bivouacs plutôt
amusants : le premier sur le côté d’une église, le second dans le jardinet
de la gendarmerie (et au milieu des coqs, ça nous ne l’avons découvert que vers
3hr du matin…), le troisième dans la cour d’une école (et au milieu des chiens
qui ont passé la nuit à se battre… arg !).
Aujourd’hui
nous sommes à Belén, nous avons planté la tente dans le jardin de la maison
très animée d’Elba. Après les coqs et les chiens, c’est la machine à laver qui
se déclenche au beau milieu de la nuit ! Nous réfléchissons à la suite de
notre parcours. Nous avons peu apprécié les 4 dernières étapes : trop de
chaleur, trop de vent, trop de sable, peu de rencontres, pas d’intérêt dans les
paysages… Alors peut-être allons-nous filer en bus vers le sud de l’Argentine ?
Là-bas, nous pourrons y trouver de la verdure, des lacs et de la fraîcheur. Côté
Chili, « la carretera austral », qui zigzague au milieu des fjords et
des glaciers nous tente bien aussi. A voir…
Et bien dis donc comme tu as grandi Augustin! ! J'ai l impression que tu pousses aussi vite que la barbe de ton papa! ! On te reconnait à peine Julien!!!
RépondreSupprimerBisous à vous 4, on pense fort à vous!!
Et oui, MECONNAISSABLE Julien (sur la photo de famille) !!
RépondreSupprimerEt Lise... bientôt tu ne pourras plus entrer dans la remorque !! (en attendant, tu as l'air d'y faire de beaux rêves)
Allez A + Bisous
Y a comme qui dirait un léger problème sur la dernière photo...!
RépondreSupprimerBon, un post qui se termine par "a voir..." laisse deviner une certaine sérénité quant au reste du parcours... On sent que vous avez bien avancé et qu'il est l'heure peut-être de prendre davantage votre temps?! Bref, tant que vous ne decidez pas de tailler la barbe de Julien, vos choix d'itinéraires nous conviendront!
Et puis il ya cette petite love story de Lise et Quentin, c'est mignon comme tout. En plus il a l'air balaise à pédaler comme un grand sur son propre vélo! Il ne peut que convenir à maman et papa...!!!
Augustino serait-il devenu propre?! Waouh, c'est un grand maintenant!
On vous embrasse fort, comme nous vous aimons. Continuez de bien vous amuser.
Juliette, Émilie et Julien
Julien attention, Virginie t'a piqué ton vélo. Apparemment elle n'a pas eu le courage de te le prendre longtemps. Elle apprécie mieux sa monture plus modeste mais néanmoins bien chargée aussi. C'est Lise qui a dû être déçu, elle venait enfin de changer de "paysage" !
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