A
Cachi, la vie était belle, il faisait chaud la journée et très doux le soir.
Sur notre jolie terrasse avec transats, nous avons savouré d’agréables apéros,
en admirant le rio Calchaquies et les vols de perroquets. Pas mal du tout ce
petit vin d’altitude acheté à la bodega visitée quelques jours plus tôt !
Un peu nostalgiques, nous nous sommes remémorés les plus belles étapes de notre
voyage, plus que 2 mois ½… snif… Et nous avons aussi beaucoup parlé de la France,
de nos familles, de nos amis, de notre quartier, de notre maison, de l’école,
des fêtes de fin d’année, de nos futures vacances, etc.
Pour
rejoindre Cafayate, 160 kms au sud de Cachi, nous nous attendions à quelques
étapes toutes tranquilles, plutôt roulantes et descendantes. Ca n’a pas été
tout à fait le cas… Pour commencer la piste était assez sableuse, parfois très
sableuse ; ensuite elle alternait en permanence montées et
descentes ; et surtout, il faisait très très très chaud ! Et qui dit
chaleur, dit sable qui colle sur la sueur, bouteilles d’eau qui après une ½
heure au soleil sont bonnes à faire du thé, moustiques, moucherons (qui piquent
bien-sûr !), guêpes, taons, et même quelques serpents !
Mais
encore une fois, les paysages étaient grandioses, les villages paisibles, alors
on a pardonné au soleil d’avoir autant tapé !
Nous
avons bivouaqué dans des endroits agréables, notamment à San Carlos, où nous
avons profité du camping municipal : herbe bien verte, ombre et délicieux
barbecue de saucisses, super !
A
Molinos, nous avons discuté avec des touristes argentins. « Des problèmes
techniques ? » nous ont-ils demandés. « Non, pas de problème,
impeccable ! » avons-nous répondu. Et voilà, c’est sans-doute cette
petite phrase qui nous a porté la scoumoune : jusqu’à Cafayate, nous avons
enchaîné les crevaisons sur les 2 roues de la remorque des enfants… Nous avons
utilisé notre chambre à air de rechange, notre pneu de secours et beaucoup de
rustines. Lorsque nous sommes arrivés à Cafayate, il ne nous restait plus qu’une
rustine et un fond de tube de colle, ouf, il ne fallait pas 10 kms de
plus !
Cafayate
est une grosse bourgade touristique et très plaisante. Les campings peu
ombragés et sableux ne nous ont pas inspirés, alors tant-pis pour le
porte-monnaie, nous avons choisi une petite auberge de jeunesse très conviviale
pour nous reposer. Tous les jours nous testons un nouveau parfum de glace et un
nouveau type de vin : et oui, c’est aussi ça le cyclotourisme !!!
Yessss, félicitations !
RépondreSupprimerPour avoir fait cette route (en voiture de location... la boucle Salta - Cachi - Cafayte - Salta) je me souviens particulièrement bien de ces alternances de montée / descente caillouteuses au milieu de ces paysages... et donc je vous renouvelle mes félicitations (vous remarquerez qu'avant je m'étais contenté de vous souhaiter courage pour les "quelques kilomètres de piste caillouteuse devant vous jusqu'à Cafayate")
Pour vous rassurer je peux vous dire que la majorité de la route de Cafayate vers Salta est goudronnée... malheureusement je suis pas sûr que ça aille vraiment dans la direction que vous voulez...
Profitez bien de la "heladeria miranda"... et bonne continuation !
Avec cette chaleur, Julien a dû être tenté de raser sa barbe... Qu'il la garde car on aimerait bien la voir en vrai!!!
RépondreSupprimerLes enfants ont vraiment l'air heureux et plein de bouillon! Nous avons hâte de voir comment ils vont nous raconter tout ça à votre retour...
Nous pensons souvent à vous et continuons de vous envoyer toutes nos amicales pensées!!! Énormes bisous à tous les quatre.
A bientôt!
Juliette, Émilie et Julien
PS: alors, elle est choisie la destination des prochaines vacances???!!!